Venus as a boy.
Si vous cliquer sur les étoiles vous aurais des surprise
Il fait bon
le soleil caresse ma peau
les oiseaux sifflent
les nids débordent de petits
la nature explose de lumière
de couleurs
les fleurs embaument
J'aime cette saison
la bonne humeur est partout
les sourires apparaissent
le stress s'éloigne
Je suis bien
allongé sur l'herbe douce
la chaleur de l'air
m'envahit
Je regarde le ciel
il ressemble à une aquarelle
deux petits nuages
ronds comme des moutons
disparaissent presque dans ce bleu azur
c'est beau
je ferme les yeux
et je pense
que l'été ne devrait jamais se terminer
Il a neigé dans l'aube rose,
Si doucement neigé
Que le chaton noir croit rêver
C'est à peine s'il ose
Marcher.
Il a neigé dans l'aube rose,
Si doucement neigé
Que les choses
Semblent avoir changé.
Et le chaton noir n'ose
S'aventurer dans le verger,
Se sentant soudain étranger
A cette blancheur ou se posent,
Comme pour le narguer,
Des moineaux effrontés.
- Où vas-tu petit chat blanc ?
- Je vais dans les champs.
- Que fais-tu petit chat gris ?
- J’attends les souris.
- Où vas-tu petit chat noir ?
- Je vais me cacher dans l’armoire.
Le chat ouvrit les yeux,
Le soleil y entra.
Le chat ferma les yeux,
Le soleil y resta,
Voilà pourquoi, le soir,
Quand le chat se réveille,
J’aperçois dans le noir
Deux morceaux de soleil.
Le sol trempé se gerce aux froidures premières,
La neige blanche essaime au loin ses duvets blancs,
Et met, au bord des toits et des chaumes branlants,
Des coussinets de laine irisés de lumières.
Un village écoute désolé
Le chant d’un oiseau blessé
C’est le seul oiseau du village
Et c’est le seul chat du village
Qui l’a à moitié dévoré
Et l’oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l’oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l’oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n’arrête pas de pleurer
Si j’avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l’aurais mangé tout entier
Et puis je t’aurais raconté
Que je l’avais vu s’envoler
S’envoler jusqu’au bout du monde
Là-bas c’est tellement loin
Que jamais on n’en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets
Il ne faut jamais faire les choses à moitié
Proverbe du jour
Si un contemplatif se jette à l'eau, il n'essaiera pas de nager, il essaiera d'abord de comprendre l'eau. Et il se noiera.
Michaux (Henri)